TRAITE DES ÊTRES HUMAINS

PAS CE QUE VOUS PENSEZ.

En Alberta, la traite des personnes est réel – et il ne s’agit pas de conteneurs d’expédition comme dans les films. Les gens sont sont victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle et de travail le plus souvent par une personne qu’elles connaissent.

Depuis la création de l’unité de lutte contre la traite des êtres humains d’ALERT en 2020, les équipes de lutte contre la traite des êtres humains ont prêté leur expertise à des agences partenaires dans plus de 500 agences de la province. ALERT travaille rapidement pour combattre ce type de crime violent et appréhender ses dangereux criminels.

Plus de 500 passes décisives

Expertise prêtée aux agences partenaires pour aider à combattre la traite des êtres humains.

157 Charges

intentées contre des personnes impliquées dans la traite des êtres humains, rien que l'année dernière.

102 arrestations

Délinquants dangereux arrêtés par les équipes ALERT depuis la création de l'unité de lutte contre la traite des êtres humains.

40 Interventions

Victimes secourues, référées ou bénéficiant de soins traumatiques/autre soutien par ALERT et ses partenaires.

Dans une évaluation des incidents de traite des personnes signalés par la police au Canada entre 2010 et 2020, 91 % des victimes connaissaient leur(s) trafiquant(s) – partenaires intimes, amis/connaissances occasionnels, relations criminelles ou d’affaires, et autres.

91%

FACT

Women and minors aren't always victims. In fact, they can be traffickers themselves. Police-reported crime statistics further indicate that 1 in 4 human trafficking victims are male. Men can be trafficked for both sex and labour exploitation.[2]

MYTH

The full extent of criminal human trafficking activity in Canada is well known.

FALSE! In fact, the scope of human trafficking is likely underreported/underestimated. It's difficult to detect and measure, and victims are often fearful of their trafficker(s) and don't trust the authorities.[2][3]

Human Trafficking: Get To

KNOW

FACT

Human trafficking is, globally, the second most profitable criminal market, after drug trafficking. Victims are found exploited in commercial sex trade, adult entertainment, gangs, agriculture, construction, retail, restaurants, hotels, nail salons, private homes as caregivers/nannies, and more.[2]

SEX
Trafficking

Anyone can be victimized by sex trafficking. The process involves exploiting a person’s vulnerabilities in order for the trafficker(s) to gain and maintain psychological control over the victim. While it heavily involves emotional control, physical violence is almost always part of the sex trafficking market too.<sup[1]< sup=””></sup[1]<>

Engaging in a new relationship with someone older and/or richer. This can take place online or in-person. Does this relationship seem to involve manipulation and control?

Are you or someone you know receiving gifts, cash or other commodities from a partner for no apparent reason?

Are you or someone you know involved in a relationship which seems to have taken a sudden or unusual negative turn? This could come across as an increase in violence, heightened control, or more manipulation along with other signs.

Does a relationship seem oddly controlling and/or involve intimidation? Control and intimidation in need not be physical. Traffickers often control and manipulate victims psychologically and emotionally. 

Is the relationship partner engaging in behaviour that affects you without your consent, such as redistributing intimate images?

Are you living or working in horrible conditions? This may be another sign that you’re victimized by human trafficking crime.

“He convinced me to start stripping to help pay for the meth.”

“I always remember things being hard, but I didn’t know how hard things could get until I turned 12.”

– Lived Experiences from Sex Trafficking Survivors[2]

Labour
Trafficking

No one is immune to labour trafficking. However, some groups such as migrant workers may be at a higher risk of labour trafficking victimization due to language barriers, isolated or remote working areas, inaccessible supports and legitimate resources regarding legal rights.[1]

Does a job offer seem too good to be true? Look for this key indicator of labour trafficking.

As part of a trafficker’s psychological/emotional manipulation scheme, they may threaten to report immigration status to the police/authorities. They may also threaten your deportation.

Is the employer withholding or unwilling to cooperatively provide information regarding their identity? Ask yourself or the person you’re concerned about: who are you really working for?

Do you or someone you know feel like they’re in danger if they don’t accept to work longer hours and/or at a lower wage?

Are you or someone you know having to relocate upfront with little support, minimal details or payment?

Are you living or working in horrible conditions? This may be another sign that you’re victimized by human trafficking crime.

“The owner told me – to my surprise – that I was working illegally since my work visa was only valid for the company I was contracted with.”

“I’m sure his thugs broke a rib – it hurts to breathe to this day.”

– Lived Experiences from Labour Trafficking Survivors[2]

Interventions récentes

Juin 2022

Mandat pancanadien

ALERT s’est associé à la GRC pour délivrer un mandat pancanadien à l’encontre d’un suspect de traite de personnes. Le suspect serait impliqué dans le trafic sexuel d’une fillette de 12 ans.

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Mars 2022

Victime de seize ans

Un couple d’Edmonton a été accusé de nombreuses infractions après qu’un adolescent de 16 ans a révélé la victimisation liée à la traite à des fins sexuelles à un conseiller scolaire, y compris le recrutement et le travail du sexe forcé.

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Octobre 2021

Nouveaux supports disponibles

Des coordonnateurs du Réseau de sécurité ont été ajoutés aux unités de traite de personnes d’ALERT afin d’aider les survivantes avec des ressources supplémentaires pour les aider à surmonter les expériences traumatisantes liées à la victimisation de la traite des personnes.

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Ressources additionnelles

Ce n’est un secret pour personne que les adolescents et les jeunes adultes sont attirés dans la vie de gang par l’idée d’avoir beaucoup d’argent. Les gangs peuvent promettre de l’argent, du glamour ou des avantages matériels, mais ce n’est pas toujours comme ça que ça se passe. En fait, la plupart des adolescents ou jeunes adultes qui occupent un poste de gang de premier échelon pourraient gagner plus d’argent en occupant un emploi légitime de premier échelon dans la restauration rapide, la vente au détail ou autre. Les jeunes impliqués dans la vie des gangs peuvent transporter beaucoup d’argent liquide ou afficher temporairement ce qui semble être de la richesse, alors qu’ils sont en réalité endettés envers d’autres personnes ou qu’ils transportent simplement l’argent des transactions provenant de la vente de drogues.

Les jeunes, les membres de gangs de bas niveau et les dial-a-dopers sont peu protégés. Souvent, ils ne savent pas pour qui ils travaillent, et cette personne ne les connaît pas non plus. Ils sont la cible des forces de l’ordre, ce qui peut leur valoir un casier judiciaire. Ils sont souvent entièrement responsables de leurs propres opérations (véhicule, sûreté/sécurité, communications, etc.). Ils se font parfois voler ou agresser par les clients et les autres membres du gang.

Les jeunes membres de gangs remettent souvent de la drogue ou d’autres produits à leurs clients, les laissant ainsi avec des responsabilités. Il y a souvent un risque de se faire arnaquer, et beaucoup finissent plus mal en point que lorsqu’ils ont rejoint la vie de gang. Certains peuvent finir par devoir emprunter ou voler des amis proches et des membres de la famille afin de se sauver.

[1] – Public Safety Canada: Human Trafficking

[2] – ACT Alberta

[3] – Statistics Canada: Trafficking in persons in Canada, 2020