Exploitation des enfants

Partout dans le monde, le leurre par Internet est devenu une préoccupation croissante. Les jeunes reçoivent des commentaires sexuels indésirables en ligne ou sont même invités par quelqu’un qu’ils ne connaissent qu’en ligne à se rencontrer en personne. Les auteurs séduisent souvent progressivement leurs victimes par l’attention, l’affection, la gentillesse et même les cadeaux. En 2002, le Code criminel canadien a été modifié pour inclure une nouvelle infraction de leurre par Internet, qui rend illégale la communication avec toute personne âgée de moins de 18 ans dans le but de commettre une infraction sexuelle. Le matériel d’abus sexuel d’enfants (CSAM) est le dossier permanent de l’abus sexuel d’un enfant. Il peut s’agir d’une image, d’un enregistrement audio, d’une vidéo, d’un dessin ou d’une histoire écrite sur l’agression sexuelle d’un enfant. Créé délibérément, il peut être facilement partagé via des plateformes en ligne ou des appareils technologiques portables. Certains délinquants collectent et échangent principalement de la pornographie juvénile, tandis que d’autres cherchent à rencontrer directement des enfants qu’ils ont rencontrés en ligne. La sextorsion est une forme de chantage, lorsque quelqu’un menace d’envoyer une image ou une vidéo sexuelle de vous à d’autres personnes à moins que vous ne les payiez en argent ou en biens, ou que vous ne leur fournissiez plus de contenu sexuel.